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Dans la continuité du Moyen-âge : la mise en couleur manuelle

Les premiers ouvrages imprimés ressemblent aux manuscrits. Les manières
de faire en sont héritées, notamment pour la mise en couleur manuelle :
on fait appel aux mêmes personnes.


 

Horae ad usum Romanum.
Paris : Thielmann Kerver, 1498
RES ROCH INC 12429

De nombreux ouvrages conçus pour être mis en couleur ne l'ont finalement jamais été, ou pas complètement. Souvent, seules les initiales colorées et les rubriques sont faites, mais pas les lettrines enluminées ni les bordures, qui demandent plus de travail, et ne sont pas réalisées par les mêmes personnes.

Guillaume DURAND. Speculum judiciale.
Padoue : Johann Herbort, 1478
RES INC C XV 273


Progressivement, les enlumineurs font place à de simples coloristes qui mettent en couleur les gravures sur bois, généralement à l'aide de pochoirs. Mais petit à petit, même cette façon de faire tombe en désuétude, et, dans les années 1530, le livre est le plus souvent en noir et blanc.



  Le livre imprimé et la couleur : une préoccupation précoceLes contraintes techniques de l'impression en couleurs