Dans la continuité du Moyen-âge : la mise en couleur manuelle
Les premiers ouvrages imprimés ressemblent aux manuscrits. Les manières
de faire en sont héritées, notamment pour la mise en couleur manuelle :
on fait appel aux mêmes personnes.
Horae ad usum Romanum. |
De nombreux ouvrages conçus pour être mis en couleur ne l'ont finalement jamais été, ou pas complètement. Souvent, seules les initiales colorées et les rubriques sont faites, mais pas les lettrines enluminées ni les bordures, qui demandent plus de travail, et ne sont pas réalisées par les mêmes personnes.
Guillaume DURAND. Speculum judiciale. |
Progressivement, les enlumineurs font place à de simples coloristes qui mettent en couleur les gravures sur bois, généralement à l'aide de pochoirs. Mais petit à petit, même cette façon de faire tombe en désuétude, et, dans les années 1530, le livre est le plus souvent en noir et blanc.
Le livre imprimé et la couleur : une préoccupation précoceLes contraintes techniques de l'impression en couleurs